L’Idée de Dieu se trouve dans la méditation de l’Un

Ce passage célèbre de Léon Brunschvicg se trouve au chapitre V de son livre « Héritage de mots, héritage d’idées  » sorti en Novembre 1943, deux mois avant sa mort:

http://classiques.uqac.ca/classiques/brunschvicg_leon/heritage_de_mots_idees/heritage_de_mots.html

« Dieu ne naîtra pas d’une intuition tournée vers l’extérieur comme celle qui nous met en présence d’une chose ou d’une personne. Dieu est précisément ce chez qui l’existence ne sera pas différente de l’essence ; et cette essence ne se manifestera que du dedans grâce à l’effort de réflexion qui découvre dans le progrès indéfini dont est capable notre pensée l’éternité de l’intelligence et l’universalité de l’amour. Nous ne doutons pas que Dieu existe puisque nous nous sentons toujours, selon la parole de Malebranche, du mouvement pour aller plus loin jusqu’à cette sphère lumineuse qui apparaît au sommet de la dialectique platonicienne où, passant par dessus l’imagination de l’être, l’unité de l’Un se suffit et se répond à soi-même. Méditer l’Être nous en éloigne ; méditer l’unité y ramène. »

Méditer l’être, cela veut dire orienter sa réflexion vers le plan vital, plan des étants.

Mais on ne trouvera pas Dieu, qui est une Idée, non un étant, sur ce plan du multiple pur , mais seulement sur le plan internel, plan de l’Un:

La métacatégorie CAT de toutes les catégories comme modèle mathématique du monde des Idées de Platon

L’un ne doit pas être conçu comme « Un séparé », Transcendant, mais comme activité intellectuelle d’unification, rigoureusement immanente.
Comme l’affirme André Simha dans sa préface moderne à  » Introduction à la vie de l’esprit » de Brunschvicg (1901):

Individuation, universel et liberté : le « manifeste pour l’autonomie » d’André Simha

#BrunschvicgIntroduction un manifeste pour l’autonomie

#BrunschvicgIntroduction : suite du manifeste pour l’autonomie d’André Simha

(Page 50)

« il n’y a aucun progrès, aucune valeur qui ne relève de la loi supréme, principe d’unité. »il n’y a rien à chercher dans l’esprit au delà de l’unité.

C’est le ondement infondé de l’esprit: celui ci n’a pas à chercher la raison de sa volonté d’unité, il est unification. « L’unité c’est l’esprit en son fond essentiel » »
L’esprit s’identifie à CAT, catégorie de toutes les catégories, comme on le voit indubitablement dans la démonstration ci dessus, il est donc la même chose que le priwncipe suprême d’unité.

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